Pourquoi une entreprise devrait-elle envisager d’inclure le Bitcoin dans sa trésorerie ?
15 mai, 2025
17 min

Points clés
- Les entreprises adoptent de plus en plus le Bitcoin comme réserve dans leur trésorerie. Actuellement, elles détiennent environ 875 000 BTC, soit 4,1 % de l’offre totale de Bitcoin.
- Le Bitcoin a été l’actif le plus performant de la dernière décennie, avec un taux de croissance annualisé de 66 %.
- Il pourrait devenir un élément clé des trésoreries d’entreprise, notamment comme protection efficace contre l’inflation. De plus, sa blockchain fonctionne 24/7, réduisant ainsi le risque de contrepartie.
- L’intégration du Bitcoin dans la gestion de trésorerie d’une entreprise est une tâche complexe. Elle nécessite une équipe de direction compétente et formée, respectant des normes spécifiques en matière de sécurité, comptabilité et législation.
Le Bitcoin est un actif intrinsèquement stratégique pour les entreprises
Le rôle du Bitcoin en tant qu’actif stratégique à détenir dans la trésorerie des entreprises est devenu un sujet de débat majeur parmi les chefs d’entreprise, les stratèges financiers et les investisseurs institutionnels.
Comme c’est souvent le cas pour les questions cruciales, le monde des affaires est profondément divisé sur ce sujet. Les partisans de cette approche, tels que Michael Saylor et Larry Fink (PDG de BlackRock), affirment que le Bitcoin constitue une protection efficace contre l’inflation. En revanche, des critiques comme Peter Schiff mettent en garde contre sa volatilité intrinsèque.
Cette analyse propose un aperçu des avantages potentiels qu’offre l’intégration du Bitcoin dans les stratégies de gestion de trésorerie des entreprises.
L’histoire de l’adoption de Bitcoin par les entreprises
Il est utile de retracer brièvement l’histoire du Bitcoin afin de comprendre comment et pourquoi les trésoreries d’entreprise ont commencé à l’adopter. De nombreux développements résultent de la capacité du Bitcoin à s’imposer comme un actif fondamentalement distinct. De plus, certaines entreprises ont perçu plus tôt que d’autres le potentiel considérable de cette nouvelle forme de monnaie.
- 2009 – 2016 : Les premières entreprises à adopter le Bitcoin étaient principalement des sociétés minières (mining). Ces entreprises reçoivent des bitcoins (BTC) en compensation du travail effectué par leurs machines pour assurer le bon fonctionnement de la blockchain.
En 2013, le minage amateur a évolué vers un niveau semi-professionnel avec l’introduction des circuits intégrés à application spécifique (ASIC). Depuis, ce secteur n’a cessé de croître. Des entreprises comme Marathon Digital Holdings et Core Scientific ont atteint des étapes majeures, notamment leur entrée en bourse, et continuent de détenir du Bitcoin dans leur trésorerie.
- 2017 – 2019 : Pendant le marché haussier de ces deux années, les sociétés minières mentionnées précédemment sont devenues les premières entreprises cotées en bourse à conserver du Bitcoin dans leurs bilans. Par ailleurs, durant cette période, certaines entreprises comme Block.one et Galaxy Digital ont commencé à utiliser le Bitcoin comme actif stratégique pour maintenir leurs trésoreries.
- 2020 – 2022 : Une étape clé dans l’adoption du Bitcoin par les entreprises a été franchie lorsque MicroStrategy, un éditeur de logiciels mobiles et de veille stratégique, a annoncé que le Bitcoin deviendrait son principal actif de réserve. En août 2020, MicroStrategy a converti une grande partie de sa trésorerie, jusque-là majoritairement composée de liquidités, en achetant 21 454 BTC pour 250 millions de dollars.
Peu après, d’autres entreprises ont emboîté le pas. En octobre 2020, Square (aujourd’hui Block), un géant des services de paiement coté en bourse, a investi 50 millions de dollars dans le Bitcoin. Quelques mois plus tard, Tesla a fait sensation en annonçant un investissement massif de 1,5 milliard de dollars en BTC, expliquant que cette décision offrirait une plus grande flexibilité pour diversifier ses actifs et optimiser les rendements de sa trésorerie excédentaire. Bien que l’entreprise fondée par Elon Musk ait depuis revendu plus de la moitié de son investissement initial, elle demeure l’un des plus grands détenteurs de Bitcoin parmi les sociétés cotées en bourse.
- À partir de 2023, les entreprises ont commencé à allouer une partie de leurs bénéfices d’exploitation au Bitcoin, marquant une nouvelle étape dans son adoption institutionnelle. En mai 2023, Tether, le plus grand fournisseur de stablecoins avec plus de 100 milliards de dollars d’actifs sous gestion, a intégré le Bitcoin à son bilan.
Plus récemment, au printemps 2024, Block a lancé un produit innovant permettant à des millions de commerçants de convertir une fraction de leurs ventes quotidiennes en Bitcoin. L’entreprise s’est également engagée à investir 10 % de ses bénéfices bruts issus de ses produits liés au Bitcoin dans des cryptomonnaies, consolidant ainsi son engagement envers l’écosystème crypto.
En novembre 2024, Rumble, une plateforme de partage de vidéos cotée en bourse, a officialisé une stratégie de diversification de trésorerie, lui permettant d’allouer jusqu’à 20 millions de dollars de ses réserves excédentaires au Bitcoin.
Enfin, le 10 décembre 2024, le conseil d’administration de Microsoft devra trancher : suivra-t-il la tendance initiée par ces entreprises et intégrera-t-il le Bitcoin à son bilan ?
Pourquoi détenir des bitcoins dans sa trésorerie ?
Le Bitcoin se distingue par sa transférabilité instantanée : sa blockchain fonctionne en continu, tout comme les plateformes d’échange de cryptomonnaies, qu’elles soient centralisées ou décentralisées. Au fil des années, avec une adoption croissante, le Bitcoin est devenu un actif extrêmement liquide, enregistrant des volumes d’échange quotidiens dépassant les 10 milliards de dollars.
Cette liquidité est essentielle pour les entreprises qui détiennent du Bitcoin. Elle leur permet d’acheter et de vendre l’actif à tout moment, offrant ainsi une flexibilité précieuse, en particulier dans des situations nécessitant des décisions rapides. À cet égard, le Bitcoin peut être considéré comme une alternative viable à la trésorerie en cash.
Par ailleurs, ces dernières années ont vu une meilleure compréhension du Bitcoin par les régulateurs et les décideurs politiques, entraînant une plus grande clarté réglementaire. Cette évolution a considérablement réduit les barrières à l’entrée, facilitant ainsi l’adoption du Bitcoin par les entreprises et les investisseurs institutionnels.De grandes sociétés comme BlackRock, qui gère 10 000 milliards de dollars d’actifs, ainsi que Fidelity et Invesco, ont commencé à proposer des ETFs spot adossés au Bitcoin, l’intégrant ainsi dans leurs portefeuilles. En moins d’un an, ces instruments financiers ont attiré 30 milliards de dollars, tandis que la valeur totale détenue en Bitcoin par ces géants financiers dépasse les 100 milliards de dollars.
Le Bitcoin s’est imposé comme l’un des actifs les plus rentables de la dernière décennie, affichant un taux de croissance annualisé de 66 %. Son offre limitée à 21 millions d’unités en fait un réservoir de valeur efficace, une caractéristique dont de nombreuses entreprises ont tiré parti en l’intégrant à leur bilan financier. Cette stratégie leur a permis de mieux préserver la valeur de leurs actifs et de renforcer leur stabilité financière sur le long terme. Ainsi, le Bitcoin est à la fois un actif liquide et transférable, mais aussi un outil stratégique de gestion de trésorerie d’entreprise.
Cette vision est partagée par les grands acteurs de la finance mondiale. Par exemple, une étude approfondie menée par Fidelity en 2024 révèle que 72 % des investisseurs institutionnels considèrent désormais les actifs numériques comme une composante clé de leur stratégie d’investissement, contre 45 % en 2020 – une progression significative qui témoigne de l’adoption croissante du Bitcoin dans le paysage financier.
Les problèmes de trésorerie des entreprises
Les entreprises perdent souvent de l’argent ou peinent à maintenir la valeur de leurs actifs en raison de mauvais investissements ou de la dévaluation monétaire causée par l’inflation. Actuellement, la plupart des trésoreries d’entreprise reposent sur les mêmes types d’actifs :
- Monnaie liquide, c’est-à-dire des devises fiduciaires (fiat) ;
- Équivalents de liquidités, soit des actifs pouvant être rapidement convertis en espèces, comme les obligations d’État à court terme, les certificats de dépôt ou les fonds monétaires ;
- Titres financiers, tels que les bons du Trésor, les obligations gouvernementales à court terme, les lettres de change, ainsi que des obligations émises par des entreprises privées, des États ou des titres adossés à des actifs.
L’objectif principal des actifs détenus dans une trésorerie d’entreprise est de répondre aux besoins opérationnels tout en générant un rendement suffisant pour préserver leur valeur dans le temps. En règle générale, une entreprise doit disposer d’une réserve de trésorerie équivalente à trois à six mois de dépenses afin d’assurer sa stabilité financière.
Cependant, il est courant que les entreprises maintiennent un niveau de liquidité supérieur à ce seuil minimal. Les raisons de cette surliquidité varient en fonction de la taille de l’entreprise :
- Les start-ups mettent généralement plusieurs années avant de devenir rentables. C’est pourquoi elles conservent une trésorerie conséquente pour les soutenir dans leur parcours vers la rentabilité.
- Les petites et moyennes entreprises (PME) n’ont pas le même accès au crédit que les grandes entreprises. Elles utilisent donc leurs liquidités comme filet de sécurité face aux incertitudes économiques.
- Les grandes entreprises cotées en bourse disposent d’une surliquidité stratégique, qui leur permet notamment de réaliser des fusions et acquisitions sans dépendre excessivement du financement externe.
Beaucoup d’entreprises choisissent ainsi de détenir d’importantes réserves de liquidités, ce qui peut entraîner une perte de valeur au fil du temps. En conséquence, on peut affirmer que les actifs détenus dans les trésoreries d’entreprise génèrent souvent des rendements inférieurs au taux d’inflation à long terme.
D’après la Harvard Business Review, les entreprises américaines détiennent actuellement environ 7 000 milliards de dollars en liquidités, soit une augmentation de 400 % par rapport à l’an 2000. Cette somme représente 20 % de l’ensemble des actifs sous gestion. Bien que cette situation offre une flexibilité financière accrue, elle réduit inévitablement les rendements à long terme pour les actionnaires.
Trésorerie d’entreprise d’Apple
Pour illustrer concrètement cette discussion, prenons l’exemple d’Apple, la plus grande entreprise au monde, avec une capitalisation de 3 500 milliards de dollars.
La treasury di Apple ha sofferto molto l’inflazione a causa della natura degli asset che possiede. Nonostante abbia speso meno di 5 miliardi di dollari in acquisizioni nell’ultimo La trésorerie d’Apple a été fortement impactée par l’inflation en raison des types d’actifs qu’elle détient. Bien que l’entreprise ait dépensé moins de 5 milliards de dollars en acquisitions au cours de la dernière décennie, elle a subi une perte nette de plus de 15 milliards de dollars une fois l’inflation prise en compte. Cette perte est principalement due aux capitaux immobilisés dans sa trésorerie, investis dans des actifs ayant généré un rendement quasi nul.
Si Apple représente un cas extrême, ce phénomène touche toutes les entreprises dont la trésorerie est principalement composée de liquidités et de titres à court terme.
L’impact du bitcoin sur les trésoreries d’entreprise
Examinons ensuite l’impact potentiel du bitcoin sur les entreprises qui l’intègrent dans leur trésorerie.
- Protéger le capital des entreprises contre l’inflation
Grâce à sa rareté numérique, le Bitcoin constitue un outil efficace de protection contre l’inflation. Son offre plafonnée à 21 millions d’unités empêche toute dévaluation monétaire. Depuis 2020, les entreprises ayant alloué ne serait-ce qu’une petite part de leur trésorerie au Bitcoin ont pu se prémunir contre les effets de l’inflation.
- Un actif non contraint par les horaires bancaires
Toute entreprise peut se retrouver dans une situation où une partie de sa liquidité est bloquée. Les horaires d’ouverture des institutions financières limitent l’accès aux fonds en dehors des jours ouvrables et des heures de bureau, ce qui peut représenter un risque opérationnel pour les entreprises dépendant de facilités de crédit à court terme ou d’une rotation fréquente du capital.
À l’inverse, le Bitcoin fonctionne en continu : sa blockchain est active 24h/24, 365 jours par an. En détenant du Bitcoin, les entreprises bénéficient d’un accès immédiat et fiable à la liquidité, sans dépendre des contraintes des systèmes bancaires traditionnels.
- Bitcoin est immunisé contre le risque de contrepartie
Le risque de contrepartie désigne la possibilité qu’une partie d’un contrat financier ne remplisse pas ses obligations. Chaque transaction financière comporte un certain degré de ce risque. Toutefois, grâce à sa nature décentralisée, le Bitcoin atténue considérablement cette menace : il est sécurisé, non confisquable et pratiquement impossible à pirater.
L’effondrement de Silicon Valley Bank en mars 2023 a mis en lumière un risque souvent sous-estimé : l’incapacité des institutions financières à honorer leurs engagements. Contrairement à la monnaie fiduciaire, le Bitcoin offre aux responsables de la trésorerie d’entreprise une opportunité unique de protéger directement une partie des actifs de l’entreprise. Cette caractéristique permet aux entreprises de se prémunir contre le risque de contrepartie, en particulier en période d’instabilité économique ou géopolitique.
- L’avantage stratégique du bitcoin
La gestion efficace d’une trésorerie d’entreprise repose sur un équilibre entre la réduction des risques et la préservation ou l’accumulation de valeur. Alors que les actifs traditionnels offrent une stabilité à court terme, ils peuvent compromettre la valorisation des entreprises à long terme, comme le montre le cas d’Apple.
À l’inverse, le Bitcoin représente une solution potentielle pour réduire certains risques et, lorsqu’il est intégré de manière stratégique, préserver la valeur des actifs dans le temps.
Une allocation modérée de seulement 15 % du Bitcoin dans une trésorerie d’entreprise peut significativement améliorer la diversification et contrer les effets de l’inflation. Au cours des cinq dernières années, le Bitcoin a systématiquement surpassé le S&P 500 (qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines), ainsi que l’or et les obligations.
Obstacles à l’adoption du Bitcoin comme réserve d’entreprise
La plupart des actifs de trésorerie – tels que les liquidités, les équivalents de liquidités et les titres financiers – sont négociés et conservés au sein du système financier traditionnel, principalement via les banques. Les principes comptables et les cadres réglementaires qui régissent ces actifs sont clairement définis, bien établis et largement compris par les entreprises.
En revanche, le Bitcoin est un actif relativement récent, fonctionnant sur un protocole décentralisé, ce qui le place en dehors du système financier conventionnel. Par conséquent, son intégration dans une trésorerie d’entreprise exige des procédures de gouvernance supplémentaires.
Les entreprises souhaitant inclure le Bitcoin dans leurs réserves financières doivent mettre en place une stratégie d’investissement transparente, communiquée clairement aux actionnaires. Cette stratégie doit définir :
- La quantité de Bitcoin à acheter et les périodes d’acquisition et de vente.
- L’impact potentiel des transactions sur le bilan de l’entreprise.
- Les mesures de gestion des risques, de conformité réglementaire et de reporting comptable.
Il n’existe pas de stratégie unique pour intégrer le Bitcoin dans les trésoreries d’entreprise. L’approche varie en fonction de la taille de l’entreprise, de son modèle opérationnel et de sa structure financière. Les principales stratégies peuvent être classées en quatre catégories :
- Allocation en pourcentage : si cette approche est choisie, le Bitcoin représentera un pourcentage fixe de la trésorerie totale, nécessitant un rééquilibrage périodique en raison de la volatilité du BTC ;
- Allocation basée sur les flux de trésorerie : cette stratégie consiste à investir une partie des flux d’exploitation ou du revenu net pour accumuler du Bitcoin sur le long terme ;
- Réserve de liquidités excédentaires : l’excédent de trésorerie peut être alloué au Bitcoin, une option particulièrement utile pour les entreprises disposant de réserves importantes, comme ce fut le cas pour Tesla ;
- Actif de réserve principal : le Bitcoin peut également être utilisé comme actif de réserve principal, mais cette approche nécessite une forte confiance des parties prenantes dans l’« or numérique ».
Une fois la stratégie définie, il est important de mettre en place un groupe de travail interne afin d’analyser les différentes étapes du processus et les défis associés. Ces défis incluent :
- Les aspects liés à la négociation, à la comptabilité et au reporting.
- Les décisions concernant la conservation des actifs, la gestion de la sécurité et la conformité réglementaire.
Il est essentiel de mettre en place un dispositif complet qui tienne compte de tous les points susmentionnés pour intégrer le bitcoin dans la trésorerie de l’entreprise. C’est important car le bitcoin est un actif nouveau et fondamentalement différent des actifs traditionnels. Les principaux risques auxquels les entreprises sont confrontées peuvent être classés en trois catégories.
Réglementation
Il est essentiel de comprendre et respecter les réglementations en vigueur, qui sont souvent floues et variables d’un pays à l’autre, en fonction du siège social de l’entreprise.
Comme le souligne PricewaterhouseCoopers (PwC), il existe une forte disparité réglementaire concernant les cryptomonnaies selon les juridictions. Certains pays adoptent les actifs numériques, tandis que d’autres imposent des restrictions strictes.
En Europe, le règlement Markets in Crypto-Assets (MiCA) est en cours de mise en œuvre. S’adapter à ce nouveau cadre r églementaire représente un défi majeur pour les acteurs opérant au sein de l’Union européenne.
Volatilité
Contrairement à la plupart des actifs généralement utilisés comme substituts de liquidité, le Bitcoin est extrêmement volatil. Son prix, sujet à d’importantes fluctuations, peut représenter un risque majeur pour les entreprises qui n’ont pas soigneusement planifié son intégration dans leur bilan.
Sécurité
La blockchain du Bitcoin est hautement sécurisée, mais cela ne protège pas automatiquement les entreprises détenant du Bitcoin contre les cyberattaques, le phishing ou la fraude interne.
Pour atténuer ces risques, il est crucial de mettre en place des mesures de sécurité robustes. De plus, les entreprises peuvent envisager de collaborer avec des organisations spécialisées, possédant une expertise approfondie dans la gestion de ces défis.
Conclusions
L’intégration du Bitcoin dans la trésorerie d’une entreprise ne représente pas seulement une avancée technologique, mais aussi une décision stratégique pour celles qui cherchent à protéger leur capital contre l’inflation, diversifier leurs actifs et accroître leur indépendance financière.
Cependant, une telle démarche exige expertise, vision et planification minutieuse.Young Platform est le partenaire idéal pour accompagner les entreprises dans cette transition. Grâce à un Account Manager dédié et des services sur mesure, nous aidons les entreprises à gérer les complexités de l’intégration des cryptomonnaies, en garantissant sécurité, conformité réglementaire et efficacité maximale.